Dimanche 28 au petit matin (7h ) nous quittons notre campement sans manger, plus de pain, plus de carburant pour le thé mais heureusement le restau en pleine campagne, à 500m est déjà ouvert et nous pouvons nous restaurer! La route est agréable nous faisons une petite pause au prochain village de Castiglioni de .P......joli petit port avec une forteresse tout en haut de la montée infernale...


Journée paisible de 73 km malgré une crevaison de la roue avant du vélo d'Annie, réparée sans problème, ça change! Halte dans un camping calme, entre l'autoroute et la voie ferrée comme la plupart du temps! Mais WFI free avec bon débit et nous avons mis quelques photos sur les messages précédents messages.
Mercredi 24 nous avons quitté le camping vers 11h et nous avons trouvé une petite route côtière pour nous rendre en ville. En chemin nous avons été invité par un couple de marseillais très sympas qui nous ont offert le café et avec quii nous avons discuté un bon moment ...quel plaisir! Nous avons ensuite visité Split tout l'après midi: une ville extraordinaire, à ne pas manquer, construite dans  l'ancien palais de Diocletien, empereur romain vivant autour des  300 ans après JC . De beaux édifices avec des pans de murs de l'époque de l'empereur précédemment cité, mélangés avec des constructions plus récentes.
A 20 h nous avons embarqué pour une nuit de traversée calme et nous avons atteint Ancone au petit matin.





Jeudi 25: une matinée de train pour arriver dans la gare Termini de Rome! Une agitation infernale,un bruit insupportable, des préposés de la "SNCF" qui vous vous envoient à droite à gauche, tantôt dans un train tantôt dans l'autre, des voleurs qui guettent les proies faciles (mais nous n'en faisons pas partie et les jetons hors du train presque manu militari...). Enfin nous parvenons au camping (hors de prix!) et repartons en ville pour un premier tour d'horizon. Pas de chance pour Marie qui voulait voir la fontaine de Trevi: elle est vide et tout en chantier! Déception....
Retour à la nuit tombante et un gros dodo malgré les hurlements des voisins , le bruit des valises à roulettes sur le chemin.....

Vendredi 28 : nous prenons le bus comme la veille devant le camping pour nous rendre à la station de métro et là mauvaise surprise : gréve de la RATP locale; alors nous modifions un peu le programme et allons au plus près à pied: le musée du Vatican. Là de nouveau il faut déjouer les arnaques des vendeurs de  billets qui vous proposent de prendre un billet à 27 eusos au lieu de 33 et de ne pas faire la queue, en réalité la queue est incontournavble et le billet vaut 16 euros au guichet officiel!!!
Nous parvenons à l'entrée vers midi après une heure de queue et nous y passerons presque trois heures dans une foule compacte, sans avoir mangé! Une vieille habitude maintenant....
Ensuite nous visitons le Chateau de l'ange et baguenaudons jusqu'en fin d'après midi et nous reprenons le même train que la veille pour rentrer au camping puisqu'il passe vers la basilique St Pierre (que nous n'avons pas visité à cause des 4 heures d'attente prévue!!!!). Une journée épuisante!





Ci dessous place d'Espagne financée par un français!





Samedi 27: nous rangeons tout et abandonnons vélos et bagages chez les voisins  (une équipe de cyclistes suisses qui vient de terminer la piste Francigéna allant de Canterbury à Rome) et nous partons en bus+ métro (la grève est déjà finie!) vers la gare de Termini acheter nos billets de train: la encore une belle pagaille! Impossible d'avoir le moindre renseignement, il y a une cinquantaine de personne avant nous, pareil pour l'achat de billets au guichet, les employés errants dans la gare ne savent rien....alors nous nous rabatons sur la machine automatique qui ne délivre des billets pour les humains mais pas pour les vélos, tant pis ils vont voyager clandestinement!

                              Si vous n'aimez pas la foule, évitez Rome l'été!

 Le problème de train réglé nous allons  vers le Colysée! Et là c'est la pagaille organisée (en restant polies) pour savoir dans quelle file se mettre pour faire la queue quand on a un Pass Musée comme c'est notre cas! Enfin après une heure d'attente et de cafouillage nous sommes entrées... lieu émouvant.



Après  un pique nique dans les environs nous partons à pied vers Terminir eprendre notre métro ; en chemin nous voulons visiter une imposante église elle est fermée!

Retour au camping récupération de notre bazar et direction la gare près du camping car notre train passe justement par là, pas besoin de retourner à la gare centrale, une chance. Dans le train la controleuse nous demande les billets pour les vélos mais on lui explique que la machine n'en délivrait pas alors elle veut nous en vendre  mais elle ne sait pas le prix , nous devons lui préciser que c'est 3,50 euros pour 24h et elle nous croit mais c'est vrai d'après nos expériences précédentes! Nous arrivons vers 18h30 à Grosseto, sortons tant bien que mal de la ville et enfin nous respirons...quel plaisir de se retrouver sur le vélo sur une petite route tranquille loin du bruit et de l'agitation romaine! Vers 19h30 après14 km nous débarquons dans une ferme où nous sommes accueillis par un couple de retraités accompagnés d'une oie, d'un chat et d'un lapin en liberté! Quel calme, pas de cris , pas de valises à roulettes sur les pavés mais panne d'essence pour le réchaud: on devra se contenter d'un morceau de pain, oeufs durs, saucisson et fromage sous le regard amusé du papy qui fume comme une cheminée d'usine! Pendant ce temps l'oie essaie d'entrer dans la tente et le chat poursuit le lapin!

Lundi 22 :Nous avons trouvé un couple de belges qui acceptent de nous garder vélos et bagages  et nous partons par le bus de 9h15 vers Dubrovnic, 4 heures de route sinueuse mais très beau panorama; nous ne regrettons pas l'abandon de nos montures....Arrivées à la gare des loueurs de chambres attendent l'arrivée du bus et nous prenons le premier venu après quelques négociations sur le prix! Chambre agréable pas très loin de la vieille ville; nous passons l'après midi à visiter à pied, c'est surprenant, très belle forteresse, très bien restaurée mais que de touristes!!! Normal, nous en faisons partie.






Mardi 23: Nouvelle ballade toute la matinée; nous y rencontrons le couple d'Italiens vus sur la route le  mardi precédent: joyeuses retrouvailles, ils sont vraiment sympas! Nous reprenons le bus pour Split nous retournons au camping et retrouvons nos vélos sains et saufs avec les bagages intacts.

Mercredi 24: Reveil avec la pluie et l'orage, le niveau de l'eau atteint 5cm et la tente flotte mais ne sombre pas! Nous attendons patiemment que ça s'arrête et nous remballons pour nous rendre en ville, visiter puis prendre le ferry.
Désoleés pour les photos (mais vu le débit ça prend 5 min chaque photos), nous en avons mis 3 sur le précédent message. allez les voir!
Jeudi 18 : le vent s'est calmé et nous repartons; 9 km de côte puis  un tunnel à franchir et à la sortie un paysage magnifique; nous stoppons pour une photo mais le vélo de Marie se tient mal sur sa béquille (terrain en pente) et a la mauvaise idéée de lui tomber sur le pied gauche! Un flot de sang jaillit et une bosse toute bleue de la grosseur d'un oeuf se forme immédiatement; Nous prenons les mesures qui s'imposent: lavage, désinfection de la plaie, arnica tout le tour, bandage et nous repartons!Le vent est réapparu; vingt kilomètres plus loin un ferry est annoncé et nous nous précipitons pour le prendre et nous réfugier dans une ile (Pag); après 3,5 km de descente infernale dans les rafales de vent qui nous déséquilibrent, nous avons la mauvaise surprise de voir que le ferry ne mène pas à la bonne île et que la liaison avec l'autre ile par un autre ferry (selon ma carte) n'existe pas!
Remontée clopin clopan à pied en poussant le vélo pour aller prendre le bon  ferry 15 km plus loin. Ca fait circuler le sang dans les pieds (de Marie). Le vent continue, par sécurité, Marie pose le pied en pleine bourasque et son coussin de selle s'envole dans le ravin, moi je suis devant je n'ai rien vu! Elle est obligée de descendre dans les cailloux pour aller le récupérer, je m'inquiète de son retard et repart à sa rencontre....Décidément elle prend tous les risques! Nous atteignons enfin l'île de Pag et à la sortie du Ferry nous rencontrons un motard suédois qui nous félicite car il nous a vu sur la route et nous souhaite bon courage car il y a une montagne à franchir... en plus rien à manger: nous ne trouvons qu'un paquet de chips et des gateaux , le tout arrosé de coca, et nous attaquons la montagne pelée et caillouteuse en plein cagnanrd!





Le seul avantage c'est qu'il n'y a plus de voitures, sauf quand un ferry arrive (toutes les 2  heures) et nous les laissons passer.
Le soir nous posons notre campement à Simuni un joli petit port ; camping cher et caillouteux; nous y rencontrons un couple de bergeracois avec qui nous discutons de nos voyages respectifs; comme les précédents français ils nous mettent en garde sur la dangerosité de la route Split- Dubrovnic!

Vendredi 19 : journée plus calme, sans histoires! A midi nous rencontrons dans un bar un croate parlant français, ancien footballeur pro à Paris qui a ensuite émigré aux états unis et qui parle de la vie en Croatie.
Nous atteignons Zadar, une ville sans grand intérêt et nous partons camper quelques km plus loin; en chemin une marecedes qui arrivait en face se gare, un papy sorrt en courant, manque de se faire écraser et nous apporte des caramels pour "l'énergie"; trop drôle! Nous les acceptons malgré les conseils de nos parents (une petite fille ne doit pas accepter les bonbons donné par un vieux monsieur...)  Nous optons pour un petit camping sympa au bord de l'eau tenu par un homme qui vit 6 mois en Croatie et 6 mois en Australie...il se lamente car il ne sait pas quel pays choisir pour mourrir!!!! Nous y rencontrons notre jeune couple allemand qui nous ont sauvé la tente 2 jours plus tôt! En fait nous n'avons pas pris le même chemin mais sommes arrivés avant eux! (bien joué les mamies)

Samedi 20: Belle journée de 90 km, route sans difficultés, une petite averse à midi mais nous sommes à l'abri devant une école et le voisin nous invite à boire un café:difficulté de communication mais sympa quand même!; pendant notre repas nous sommes abordés par un couple de suédois en tandem, ils viennent de débarquer de Split mais au bout de 2 jours ils ont déjà des bandages aux genoux!!! Les pauvres! Et le plus dur reste à faire...
Arrêt l'après midi  dans la petite ville de Sibenik, d'abord on est samedi c'est le jour du shopping ensuite il faut aller à  la banque et nous retrouvons devinez qui? Nos jeunes allemands: ils nous poursuivent!
Le soir joli camping au bord de l'eau avec un patron très sympa qui nous prête des chaises et une table pour manger; magnifique couché de soleil,.petite biere au bord de l'eau, la vie est belle!!!

Dimanche 21: Route sympa, arrêt à Trogir à midi, jolie petite ville ancienne mais très touristique; nous roulons sur une petite route côtière très calme jusqu'à Split où nous déboulons sur une route à 6 voies avec des voitures partout! L'enfer! Nous prenons la route du centre ville plus calme, mais ce n'est pas celle qui mène au camping; nous rattrappons le bon chemin et arrivons sur le camping par la route de Dubrovnic et nous comprenons que ce  n'est pas raisonnable d'y aller en vélo!!! Mais notre décision était prise depuis quelques jours: nous irons en bus lundi  en laissant les vélos ici et nous repartirons de Split pour Ancone, en Italie, par le ferry de mercredi soir si tout va bien! Et qui narrive sur le camping? Nos jeunes allemands, qui ont toujours une longueur de retard mais bien sympas quand même!


Mardi 16: Depuis que nous sommes en Croatie nous rencontrons de plus en plus de cyclotouristes: 1 couple de suisses, un français de Chamonix, un couple d'italiens, un allemand et chaque fois nous faisons un brin de causette sur nos programmes respectifs: Grèce, Istanbul, retour en Italie....
La route est toujours aussi belle mais le terrain accidenté: succession de côtes et de descentes, beaucoup de voitures et de camions. le temps est très incertain, à midi repli dans un bar car il se met à tomber des trombes d'eau et de grèle avec un grand vent.



 Sitôt l'acalmie nous repartons et nous arrêtons vers 18h dans un camping, ceux ci sont assez rares et il n'y a pas moyen de camper sauvage, d'un côté la mer, de l'autre la montagne.

Premier bain de mer dans l'adriatique avec des chaussons prêtés par une allemande car c'est plien de cailloux et de bêtes qui piquent, enfin c'est ce que nous avons compris...

Mercredi 17: une nuit d'enfer, un vent à décorner les boeufs, et le matin pas possible de partir, trop dangereux sur ce bord de route alors nous restons au lit jusqu'à 10h et après un petit déjeuné succint , nous achetons 24 h de WIFI pour s'occuper! Par contre le débit est faible et il faut à peu près 10min par photo chargée! Pendant ce temps notre tente s'envole, elle est ratrappée par nos voisins, un jeune couple allemand qui viennent nous prévenir en courant; nous la déplaçons dans un endroit plus abrité; nous déplorons la perte d'une sardine, notre préférée. Il parait que ça va durer 2 ou 3 jours? Nous allons partir au village à 2 ou 3 km d'ici à pied.
La vie du cyclotouriste  n'est pas toujours un long fleuve tranquille....
La fin de la journée se termine tout de même bien car nous rencontrons un couple de béarnais qui vient d'arriver et ceux ci nous invite dans leur camping car pour  boire un petit blanc local accompagné de pâté et suacisson maison. Nous passons un bon moment avec eux en échangeant sur la philosophie de la vie. Après quoi nous voulons manger une pizza au  bar du camping mais ceux ci n'ont rien d'autre à nous proposer que des steacks à un prix prohibitifs alors nous nous réfugions dans notre tente et dinons de pain et de fromage...



Dimanche 14 nous filons brides abbatues vers Trieste malgré les côtes et nous tombons en plein défilé de la cavalerie pour commémoration de la grande guerre.







Ensuite nous essayons de sortir de cette belle ville pour nous diriger vers la Slovénie; hélas la végétation qui nous masque un panneau et c'est l'erreur: nous montons  une belle côte pour nous retrouver dans un cul de sac! Nous retrouvons notre chemin remontons une nouvelle côte et cafouillage en haut, erreur d'ananlyse géographique nous redescendons tout pour nous retrouver dans la ville!!!! Remontée à pied pour enfin être le bon chemin.
Après un parcours difficile nous arrivons en Slovénie


L'orage monte, nous cherchons un endroit pour planter notre tente; nous avons repéré un jardin qui conviendrait mais la personne à laquelle nous nous adressons refuse en invoquant des difficultées avec la police! Sans doute ont-ils une brigade spéciale qui traque les grand mères dans les jardins? L'orage se fait de plus en plus menaçant mais le jeune voisin de la dame nous accepte sur son terrain; pas le temps de monter la tente nous sommes trempées et l'intérieur de notre maison de toile aussi.

Lundi 15 nous reprenons la route de bon matin, 7h45 et pendant 30 km une successions de côtes assez raides avec peu de descentes; la pluie nous surprend encore et nous déployons nos deux bâches une dessous une dessus et nous entre les deux sur le bord de la route! Methode efficace nous sortons indemnes de cette épreuve. Arrivons ensuite en Croatie et à partir de là tout s'arrange: que des descentes ou presque et un beau paysage, nous surplombons la mer.

Petite halte à Matulji le temps de déjeuner dans un abri bus, de prendre un cafe pour recharger le télephone, et attendre la fin de la pluie.


 Nous atteignons ensuite Rijeka 10 km plus loin, une circulation intense mais une ville assez agréable où nous balladons; nous prenons la direction de Split mais nous nous retrouvons sur une route dédiée aux voitures avec un tunnel de 1400 m! Impossible!! Alors nous interrogeons un routier stationné à côté qui nous conseille de monter la volée d'une trentaine de marche pour nous retrouver sur la route au dessus; pas de problème nous avons la technique éprouvée dans les gares!
Nous finissons l'après midi sur cette route N°8 qui longe, surplombe la côte et c'est  magnifique; dommage qu'il y ait aussi des raffineries.


Pour les photos il faudra attendre le prochain WIFI car ici le signal est trop faible et ça met trop de temps!
Vendredi 12 après avoir quitté Christian qui repartait en avion à Paris nous avons abandonné ce superbe logement pour de nouvelles aventures; nous avons d'abord rendu visite au marchand de vélo qui était sensé nous avoir commandé des chambres à air... Nous lui avons fait changer le fond de jante, il a poli toutes les aspérités de celle ci et finalement on a aussi acheté un nouveau pneu car l'autre était rapé tout le tour et sans doute responsable des crevaisons à répétitions..; ainsi parées nous avons pris le ferry à midi (3 foisde suite ) pour nous éloigner de Venise et nous diriger vers Trieste. Après 65 km sur des petites routes dans un paysage qui rappelait le marais poitevin, nous avons élu domicile près d'une ferme habitée par des polonais qui nous ont donné leur accord, inquiets toutefois des réactions du propriétaire qui habite un peu plus loin. Accueil polonais comme il se doit: nous avons eu des oeufs frais et deux grosses parts de gâteau pour notre diner et nous  avons très bien dormi!

Samedi13 nous avons repris la route vers Trieste, un peu moins buccolique car trop de circulation.
Nous sommes sur un camping  30 km avant la ville, il y a le wifi gratuit et une super piscine. Rien de particulier en cette journée.



Lundi 8 : après un super petit déjeuné au B and B de Mantoue, nous sautons dans le bus qui nous conduit au Decathlon le plus proche (5 km ) afin de nous ravitailler en chambres à air neuves! Hélas nous ne trouvons pas les dimensions adaptées (les vélos couchés c'est spécial) mais nous choisissons ce qui s'en rapproche le plus (chambre pour velos BMX)...sauf que quand nous voulons la monter la valve est trop grosse et ne rentre pas dans le trou de la jante!!!!Désespoir... alors intervient Mac Gyver (Annie) qui se rappelle avoir changé sa jante l'an passé en Hollande et on lui a monté une jante BMX donc plus qu'à faire l'inversion des 2 chambres à air (vous suivez? non? ça ne fait rien!) et sous l'oeil médusé de notre logeur nous remettons tout ça en ordre et nous repartons! Il est 13h30, plus qu'à trouver la piste cyclable qui longe le Pô mais ce n'est qu''un détail...on a peu cafouillé quand même à cause d'un panneau mal orienté; nous roulons une soixantaine de km et nous campons dans une ferme chez des papy-mamy sympas qui nous proposent un coin de champ et le garage en cas de pluie.
Malgré ces déboires nous avons pu apprécier le charme de la ville de Mantoue: ses petites places avec des bistrots, ses maisons colorées, son palais Ducal immense...son lac et ses B and B!


Mardi 9 :plus que 60 km avant d'atteindre Ferrare où nous devons prendre le train pour rejoindre Christian à Chioggia au sud de Venise. Eh bien non , le sort en a décidé autrement car au bout de 20 km la chambre à air de Marie (enfin précedemment la mienne, en bon état) vient de la lâcher! Alors de nouveau le regonflage tous les 2km pendant 10 km jusqu'à atteindre le village de Bondeno oû se trouve une gare. Nous attendons ce petit  train de campagne pendant 1H30 et quand il arrive on nous annonce qu'il ne prend pas les vélos!!!!
Alors nous démontons de nouveau cette foutue roue pour essayer de la réparer ... avec succès! Et nous arrivons enfin à Ferrare après 35 km. Nous achetons un billet pour Chioggia 40 km au Sud de Venise où nous avons rendez vous avec Christian ; mais le préposé de la "SNCF" locale ne nous a pas précisé qu'il faut changer de train à Revigo et nous ne nous en appercevons qu'à l'arrêt suivant! C'est la looze sur toute la ligne (de chemin de fer); nous descendons en catastrophe et reprenons un train pour revenir sur nos pas! Ca parait simple comme ça mais imaginez un peu avec des vélos chargés dans les escaliers pour accéder aux quais et puis ensuite les 3 marches fatidiques qui vous propulsent dans le wagon....enfin à 20 heures nous avons enfin rejoint Christian qui a trouvé un camping introuvable au fin fond de la brousse , mais bien et pas cher...en fait il a carémment loué un appartement avec 2 chambres, séjour cuisine, salle de bains, balcon, garage....le grand luxe! Merci "Nours"

Mercredi et jeudi: enfin des vacances! De bus en vaporetto et de vaporetto en bus,  nous vsitons Venise, Murano, les iles....avec aussi pas mal de marche à pied, ça change; tout ça est magnifique et nous l'avons bien mérité!!! C'est quand même aussi fatiguant que le vélo mais le soir nous prenons notre "SPRITZ"  accampagné de patatine (apero local avec chips, vous l'aviez compris!)










Murano
les dalles de la basilique de Murano du XI ème siècle
De bon matin le lundi 1 juin, avaons quitté Yvonne, notre charmante hotesse de Lucerne pour pédaler entre montagnes et lacs; après un parcours de 50 km nous avons atteint Fluelen. Petite étape direz vous mais il faut penser qeu nous sommes en Suisse et que le relief n'est pas celui de la Charente Maritime et que nous trainons le poids de nos bagages et des ans.....Nous sommes en Suisse italienne et cela sent déjà bien l'Italie dans la volubilité des gens et dans la moins grande rigueur dans le décor....
A  peine installées devant notre petite bière du soir, l'orage éclate: ouf nous sommes à l'abri!

Le mardi 2 nous allons direct à la gare car nous devons franchir le Saint Gotard et le train s'impose!
Le guichetier nous vends 2 billets pour nous et 2 pour les vélos et nous courrons nous installer sur le quai , le train arrive dans 3 min... mais le préposé aux billets qui de loin nous a observé sort de sa tannière pour nous dire que vu nos drôles de vélos il nous nous faut payer 2 fois par vélo!!!!Pas le temps, le train entre en gare mais il nous rejoint à l'automate et fait patienter le train le temps de nous vendre 2 billets de plus (là on est encore en Suisse) et de grimper les vélos dans le wagon (toujours ces 3 foutues marches pour monter dans les voitures!!!!).
Ambiance différente à l'intérieur du train, le contrôleur vient tailler la bavette, en français avec fort accent italien, il est très sympa et nous aide à ranger nos montures puis à les descendre.
A la sortiedu train une bonne surprise: 35 km de descente puis un paysage très agréable, assez plat jusqu'à Bellinzonna, très jolie ville au fond de la vallée, entourée de forteresses.
Mais pas de camping alors on se pose près d'une ferme avec l'accord du propriétaire, journée facile de 76 km mais nuit agitée avec les aboiements du chien et le chant du coq!


Le mercredi 3 une autre surprise nous attends: la montée du mont Ceneri: 6 km à 8 ou 10 %, une grande partie à pied en poussant, sous la chaleur déjà forte en cette matinée de printemps...


.ensuite une petite erreur d'aiguillage nous entraine sur une petite route de montagne (en fait il s'agissait du parcours de compétition international de trail, d'où les signes de vélo que nous suivions) et  nous poussons encore les vélos pendant 2,5 km jusqu'à ce qu'un charmant jeune homme nous remette suur le droit chemin : une piste le long  d'une rivière, très agréable et bien plus facile malgré le revêtement caillouteux ; nous arrivons enfin en Italie mais pas de camping, alors nous élisons domicile sur un terrain privé sans l'accord des propriétaires ( faute de les avoir trouvés) ni de leur chien qui nous  fait bien sentir son mécontentement une partie de la nuit....mais l'endroit est très joli près du lac.




Jeudi 4 nous atteignons Côme, la circulation y est intense nous y faisons juste une halte pour acheter de la colle à rustines et de quoi nous restaurer; nous prenons la route de Bergame, mais là encore une énorme côte! Il fait très chaud , nous nous installons dans un grand parc pour manger et faire la sieste mais un gardien zélé vient nous prier de partir car c'est un endroit privé! La chaleur de plus en plus forte, autour des 35 °C , la circulation insupportable, les côtes toujours...; nous devions notre route pour éviter toutes ces voitures et renonçons à passer à Bergame. En fin d'après midi après 72 km nous stoppons à Montevecchio avec une  grosse fatigue; toujours  pas de camping mais lors du ravitaillement en eau dans une sation service notre sauveur se présente sous le nom d'Alessandro: il appelle un copain français et espère que celui ci  nous accueillera dans son jardin... mais non, il se contente de nous accompagner avec sa moto dans un coin tranquille du village. Toujours pas de douche en vue, on se lave tant que bien que mal avec notre "vache" à eau de 5 litres).

Vendredi 5 journée agréable, de 83 km,  nous cheminons vers Crémone; en route nous tombons sur un magnifique monastère mais pas possible de la visiter: on se fait jeter pour tenue vestimentaire indescente,  nous avons les épaules découvertes!!!! je propose à Marie d'enfiler nos vestes de pluie pour y pallier mais elle est furieuse et on s'en va...il est vrai que le monsieur qui nous a jeté n'était pas des plus aimables!


Alors nous poursuivons notre route jusqu'a Castelléone, toujours pas de camping malgré les promesses du 'bistrotier' ou nous avions fait notre halte coca de l'après midi. Ah ces italiens toujours des promesses...enfin un charmant monsieur nous conduit à  pièd sur 3 km pour nous emmener dans un coin tranquille près d'une église ne pleine campagne; l'endroit est très agréable, son amie habite une maison qui jouxte l'église et nous avons possibilité de profiter du robinet d'eau courante du jardin car toujours pas de douche depuis lundi, heureusement que nous vivons en plein air....

Samedi 6, nous atteignons Crémone après 30 lm d'une route facile sans trop de voitures, nous nous balladons dans cette jolie ville, goûtons pour la 1ére fois au café Italien, et repartons vers Mantova sur la piste cyclable qui longe le Pô, c'est super, plus de voitures, une route plate mais toujours la chaleur et les Km qui s'allongent, le retard sur le  programme augmente....en fin d'après midi petite halte à Casalmagiore; nous allons boire un rafraichissement près de piscine où se prépare une fête.  Nous y rencontrons François , un participant du Suntrip, voyage avec des vélos solaires, nous buvons une grande bière ensemble et avons bien du mal à remonter sur nos montures.....nous nous arrêtons quelques km plus loin : on nous nous a renseigné un hôtel sur le bord de la piste; mais nous avons beau sonner personne ne se présente alors nous campons dans le parc en face, sous l'autoroute; là encore se trouve un robinet qui nous donne de l'eau à volonté!

Dimanche 7 journéee galère!!! Pourtant tout avait bien commencé, nous filons de bon matin sur la psite cyclable du Pô, mais à 10 h après 25 km, chemin empierré, et crevaison de la roue avant de Marie (3 ème fois depuis le départ); nous avions 2 chambres à air de secours, mais comme nous en avions déjà jeté une pour cause de valve défectueuse il n'en reste que 2 dont l'une a déjà 3 rustines et l'autre un trou si grand qu'il est impossible à colmater! Est-ce la chaleur où la colle où les rustines de mauvaise qualité? Les rustines ne collent pas, impossible de réparer, chaque fois qu'on remonte la roue, après 500m elle est de nouveau dégonflée! Il fait près de 40°C nous avancons à pied jusqu'au prochain village à 3km, le désespoir gagne...ouf un bistrot ouvert:  Nous pensons y laisser les vélos pour aller le lendemain acheter de nouvelles chambres à air à Mantova, 30 km plus loin.... mais nos sauveurs arrivent:sous formeed' un couple de cyclos qui font le même trajet que nous, le monsieur très compétent , répare à sa façon nos deux chambres à air, échec total pour l'une d'entre elles mais semi réussite pour l'autre car nous pouvons avancer de 20 km sans problème et puis de nouveau elle se dégonfle , nous finisssons par atteindre Mantova en regonnflant tous les 2km pendant les 10 derniers km!
Enfin à l'aide d'un gentil monsieur, nous trouvons un bed and breakfast: le pied! Climatisation , douche.....et nous fêtons ça en nous payant le restau..demain sera un autre  jour!