Samedi 4: notre coéquipier nous a quitté de bon matin , nous traînons un peu, où plutôt nous profitons du WIFI free et nous attaquons notre journée sur une route côtière bien trop fréquentée à notre goût et avec toujours un relief assez difficile, et la chaleur en prime; mais nous  longeons la côte ce qui nous permet d'avoir un peu d'air.Nous ne nous baignons même pas, trop de monde sur ces plages italiennes!

Après une journée de 75 km  dont les 20 derniers sur une magnifique piste cyclable nous atteignons San Remo et trouvons un camping extraordinaire! Pas un cm² d'herbe ou de terre, tout le camping est recouvert de béton où de pavés auto-bloquants!!! Il nous faut planter les sardines dans les joints entre les pavés, du jamais vu!


Dimanche 5 : nous quittons notre cher camping (30 euros  pour une nuit  avec notre pauvre petite tente sur le béton) et nous nous dirigeons vers Menton où nous décidons de faire une halte car c'est une très jolie ville. Lors de notre pause repas dans un jardin public nous découvrons que c'est la fête de la Saint Pierre, fête des marins  et que pour cette occasion le Maire offre l'apéro à midi et la soupe de poisson le soir. Alors nous décidons de rester. Il y a aussi un groupe folklorique qui chante et danse, une ballade en bateau dans la baie (mais ça on l'a ratée, arrivées trop tard); en début d'après midi nous nous rendons au camping tout en haut de la ville, près de 2 km de montée infernale...mais camping calme et sympa sous les oliviers. Le soir nous descendons à pied en ville par un escalier de 300 marches, passons la soirée à la fête jusqu'à la nuit tombante où la tradition veut qu'on brûle une barque (un pointu) sur la plage. La soupe de poissons est excellente et elle coule à flots!
Belle journée mais il nous faut remonter nos 300 marches dans la nuit noire!






Lundi 6: dernier jour! nous filons sur Monaco, passons dire un petit bonjour à Albert et repartons dans un brouhaha de voitures, avec des tunnels à passer, quelle angoisse!








Puis la grosse montée vers Cap d'Ail (ils appellent ça la Corniche Basse! (Heureusement que ce n'est pas la haute!) et après quelques km nous retrouvons notre ami Denys qui est venu à notre rencontre; nous finissons notre ballade sur une piste cyclable le long de la promenade des anglais et arrivons à Cagnes où Denys a garé sa voiture et Pascale nous attends avec une deuxième voiture pour charger tout le matériel! En effet la route jusqu'à Vence est trop dangereuse et difficile.
Un bon repas, une petite sieste et un plongeon dans la piscine! Que demander de mieux??? La venue de Christian qui arrive pour se joindre à nous dans la piscine.

Elle est pas belle la vie?

Au cours de ce voyage nous avons dépassé les 2100 km; c'était physiquement éprouvant mais tellement enrichissant  d'un point de vue culturel. A l'année prochaine pour de nouvelles aventures.....
Jeudi 2 : Nous filons vers Gênes, enfin à la vitesse de l'escargot...et nous y parvenons vers midi après une trentaine de km
L'objectif est d'aller s'installer au camping à une dizaine de km à l'ouest  pour y retrouver notre ami Denys qui va faire le reste de la route avec nous; nous traversons donc cette grande ville au milieu d'une intense circulation pour attérir sur une bretelle d'autoroute!

Vite nous enclenchons la marche arrière. Un cyclotouriste qui passait par là et qui se rend à l'est n'a pas de solution si ce n'est de prendre le train alors nous nous dirigeons vers la gare la plus proche à moins d'un km.
Au milieu d'un carrefour, profitant du feu rouge un jeune violoniste nous joue la sérénade.....




Sitôt arrivées à la gare, nous repérons les horaires de train pour le soir, abandonnons nos vélos dans le hall et partons à pied à la découverte du centre historique.
De magnifiques palais classés au patrimoine de l'Unesco, abritant des banques où des universités avoisines de vieilles maisons un peu délabrées, de petites ruelles colorées et des places animées. Nous déambulons quelques heures et filons au camping. Denys nous y attend, sagement devant un thé alors que nous, nous optons pour une bière fraiche, telle est notre tradition!







Vendredi 3 après notre bain de pied de 7h30 dans la méditerrannée nous voila partis avec notre nouvel équipier; nous empruntons des morceaux de pistes cyclables longeant la côte, aménagés sur l'ancienne voie ferrée, c'est très agréable et surtout confortable; nous faisons un arrêt café et ballade à Savone, une sieste dans un parc et Denys qui parle l'italien et connait les us et coutumes du pays nous fait découvrir "l'afrogato" (orthographe non garantie..), du café crémeux avec de la glace, excellentissime! Nous finissons notre journée à Loano mais Denys doit nous quitter demain matin pour rejoindre sa famille...
Une journée de 60 km et la vie dure qu'on lui a fait mener l'aurait -elle découragé? Non je plaisante il veut nous rejoindre dès que possible!
Lundi 29 : nous partons de bonne heure car il va faire chaud ; la route est agréable, pas  trop difficile et après 67 km nous parvenons à Pise où nous faison une halte jusqu'à 16 heures ce qui nous donne le temps de visiter et d'aller voir bien sûr latour qui penche! Malheureusement la visite gratuite de la cathédrale n'a lieu qu'à 17h30, trop tard, dommage!








 Nous repartons mais vers 18h30 crevaison de la roue arrière suite à une rencontre avec un objet metallique non identifié un peu plus tôt? ( quelle vie!); pas question de réparer sur le bord de la route, nous sommes en ville, alors nous recherchons un camping et regonflons tous les 2 km...une vieille habitude maintenant! Le camping n'est qu'à 6 km...
Sur le camping nous faisons connaissance de nos voisins qui viennent de Bielorussie et qui sont très sympathiques!En plus ils ont des vélos visitent toutes les villes des alentours par ce mode de locomotion.Ils s'interessent bien sûr à nos drôles de vélos.

Mardi 30 : lever tôt pour réparer la roue, mais catastrophhe la chambre à air est collée et en l'enlevant elle se déchire au niveau de la valve, réparation impossible! Je sors la chambre de secours mais celle ci est aussi morte que l'autre, à force de rester pliée, elle s'est fendue le long de la soudure, irréparable!
Notre voisin vient nous proposer son aide: il m'apporte une chambre à air mais elle n'est pas de la bonne dimension, il me  renseigne sur un réparateur mais à 7 km.
Finallement nous nous adressons au petit super marché du camping qui loue des vélos et la dame nous promet de nous en procurer une vers 11h; un peu tard mais nous la commandons et en attendant allons faire un tour au marché. Nous y trouvons un mécanicien de vélos qui ouvre à 9 heures; retour au camping nous préparer en attendant car il n'est que 8h30; en chemin à 300m du camping, nous repérons "l'oeuf de Colomb" une association type Emmaus, qui répare les vélos. Nous retournons un peu plus tard avec notre roue chez le réparateur de vélo mais il n'a pas la chambre à air de bonne dimension et c'est finallement "l'oeuf de Colomb "qui va nous tirer d'affaire! Une chance! Il en faut bien de temps en temps..
Le reste de la matinée se passe pour le mieux : nous roulons au bord de la mer sur une belle piste cyclable, un peu encombrée quand même et avec pas mal de trottoirs à sauter ce qui n'arrange pas nos roues, surtout quand elles ne sont pas gonflées à fond.
Nous arrivons en fin d'après midi à La Spézia et un nouveau malheur arrive: ma roue avant est de nouveau  crevée; les chocs répétés, la chambre à air s'écrase sur les têtes de rayon un peu proéminentes et elle s'use prématurément...nous réparons sur le trottoir sous l'oeil narquois de 3 italiens sans doute un peu machos qui supposent qu'on y arrivera pas....mais aucun ne propose d'aide! Ils finissent par s'en aller et un peu plus tard l'un repasse par là et nous fait un geste admiratif....Durant la réparation un autre automobiliste s'est garé et attend quelqu'un, moteur allumé, nous polluant le nez et les oreilles mais aucune proposition d'aide de sa part...réparationn éffectuée, sortie de ville, une autre surprise nous attends: une côte très forte et très longue qui nous achève!Il nous faut trouver un endroit pour dormir: nous nous dirigeons vers une dame qui est au fond de son jardin mais celle ci d'un air peu amène, nous jète avant même qu'on ait eu le temps de lui demander quoi que ce soit!!!! Nous imaginons qu'elle va à la messe tous les dimanches et qu'elle acclame le pape mais qu'elle a oublié ce qu'est la charité chrétienne? Enfin un peu plus loin nous  avons plus de chance, la dame à laquelle nous nous adressons accepte que nous nous installions sur un terrain-chantier qui jouxte sa maison, et va même jusqu'à nous proposer de l'eau...


Mercredi 1 juillet : nous partons de bonne heure et enfilons une petite laine en prévision de la descente...pas de chance ce n'était qu'une illusion et ça monte encore et encore, nous sommes dans la région dite "des cinq terres"; après 6 km enfin une belle route plate ou descendante au milieu d'un paysage verdoyant le long d'une rivière; très agréable mais  au Km 22 la montée infernale reprend sur une dizaine de km, nous en faisons une grande partie à pied, le soleil commence à chauffer; épuisant! Mais la récompense arrive, 14 km de descente jusqu"à Sesti Levante, ville balnéaire touristique, nous nous installons dans un jardin public avec toilettes, eau et électricité pour notre sieste quotidienne. Nous repartons après 15h mais il fait encore très chaud et il nous est  quasiment impossible d'avancer car il faut encore monter...nous devons nous arrêter à l'ombre pour ne pas mourrir desséchées. Nous finissons notre journée d'enfer à Rapallo, au bord de l'eau et nous trouvons un charmant camping à 5Om de l'autoroute.