Ca y est lundi 8 avril c'est le départ, accompagnées jusqu'à la sortie de la Ronde par une photographe (Evelyne) et une copine de Marie (une autre Annie, gardienne de sa maison). Faux départ Marie n'a pas sa carte d'identité!

Erreur réparée nous voilà reparties mais arrêtées 5 km plus loin par une grosse averse. Trouvons un garage de maison ouvert et nous y réfugions; après un  brin de causette avec la propriétaire du lieu nous repartons. A Marans, ce n'est pas marrant car nous ne trouvons pas notre chemin (euro vélo1) mais un autochtone nous met sur la piste; pour  1km seulement car ensuite c'est un chemin de terre dans le marais pendant 4 km et nous poussons les vélos dans la gadoue.



Mais au bout il y a la passerelle de Braut, celle qu'on cherchait. Nouvelle averse, une maison en ruine mais avec un toit étanche nous héberge le temps du déjeuner.








Après 65 km nous nous posons dans un camping à La Tranche/mer.

Nuit agitée, la tempête gronde, la tente résiste. Pas le temps de franchir la sortie du camping qu'une averse de grêle nous stoppe net dans notre élan du matin. 10 km plus loin vite un abri, encore la pluie!
C'est là que je m'aperçois que j'ai perdu mon cahier classseur avec toutes les étapes du voyage , les cartes et les gens à contacter sur la route. Ca commence mal!
Ensuite le vent se lève et va nous accompagner en nous poussant méchament sur le côté; nous risquons la chute à tout moment. Pourtant la Corniche de Cayola et le puits d'Enfer sont magnifiiques mais nous avons du mal à les apprécier dans la tourmente.


A l'impossible nul n'est tenu nous abandonnons à mi étape, aux Sables d'Olonne et traversons la ville à pied pour chercher un camping. Nous apprendons par la suite grâce au journal local que le vent soufflait à 97 km/h en Vendée, que quelques arbres sont tombés, et même une façade d'hôtel! Nous avons prévenu Fred de St Jean de Monts qui devait nous héberger que nous n'y arriverons pas.

Après d'âpres négociations avec un employé du camping d'Olonne, qui veut nous faire payer le prix fort alors que le camping ne dispose pas du confort prévu car seulemment ouvert aux bungalows nous arrivons à un maigre rabais de 3 euros et quittons les lieux sous un petit crachin breton; nous filons bon train, la piste est en forêt, très agréable.
Hélas toute bonne chose  a une fin, à 13 heures, pendant notre pose déjeuner à l'abri,  le crachin commence à forcir mais nous continuons bravement jusqu'à ce que le crachin forci devienne trombe d'eau ! Alors nous passons 2 heures dans un café en priant pour que Fred puisse nous accueillir ce soir. Il nous reste encore 8 km avant d'y arriver, pendant une petite acalmie nous les franchissons aussi vite que possible alors que le vent se lève. 17h nous atteignons St Jean de Mont avec un vent avoisinant les 100km/h et nous refugions dans un autre café en attendant que Fred sorte du travail. 19h enfin au chaud, une bonne douche et un bon repas au chinois du coin nous réconforte.

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