Après une période de météo calme, nous avons quelques intempéries...

Dimanche 6 après une ballade à travers les marécages où nous observons de nombreux oiseaux, une traversée du canal en bateau, nous errons dans la campagne, rien d'exceptionnel à voir. Nous arrivons après 82 km sur le camping de Leer en fin d'après midi et l'orage nous surprend avant même d'avoir eu le temps de planter les tentes: catastrophe, tout est trempé! Enfin nous allons nous sécher au snack bar où nous prenons un modeste repas: saucisses frites salade.

 Lundi 7:  rien de bien alléchant, temps maussade avec des averses, fin de journée difficile, nous cherchons le camping de Hooksiel en bord de mer et nous atterrissons au milieu de raffineries...plus on s'approche et plus le nombre de km augmente avec un vent de face qui nous fait l'humeur maussade! Enfin après 100 km de dur labeur nous arrivons sur un camping immense avec des mobiles home qui semblent installés à l'année, c'est triste à mourir! Nous avons pour voisins une bande de jeunes très alcoolisés et bruyants...

 Mardi 8: départ sous un petit crachin (un postillon de Dieu dirait Marie qui a l'âme poète ), quelques hésitations sur la route à prendre , enfin nous trouvons une superbe piste en bord de mer, puis nous traversons des champs de moutons. Après midi pluvieuse ; nous errons dans la campagne sur des petites routes défoncées et après 65 km nous arrivons au camping de Jade tenu par un couple fort sympathique. Soirée lessive et sèche linge car il pleut, il pleut , il pleut!!!! Nous en profitons pour dîner au snack et Christian fini la soirée devant le match Allemagne-Brésil. Score mémorable, nous avions parié une bière sur le Brésil, je crois que nous avons perdu.




 Mercredi 9: petite journée de 35 km qui nous amène dans la banlieue nord de Brëme, à 25 km du centre; après notre installation au camping en début d'après midi nous partons visiter la ville: il nous faut pour cela traverser la Weser en ferry puis prendre le bus 90, puis le train. Heureusement que nous sommes à l'abri car les 3/4 du voyage se déroule sous une pluie torrentielle. Après ce périple nous découvrons la vieille ville et ses monuments magnifiques, à ne pas rater! Fin de soirée dans un petit restau où nous dégustons du très bon  poisson. Hélas en rentrant nous sommes rattrapés par l'orage et arrivons au camping avec nos habits du dimanche trempés, il faut avoir recours au sèche linge avant d'aller au lit car Christian nous quitte demain , il lui faut des vêtements secs.








 Jeudi 10: Vers 9h30 l'équipe se scinde, Christian part de son côté avec 1700 km dans ses mollets, il rejoint vaillamment la gare de Brême pour prendre le train qui le ramènera à la maison dans 24 h.
Marie  et moi partons vers le nord par des chemins de forêt; et sur des routes de la campagne profonde; notre carte est peu précise mais nous nous en sortons honorablement! En fin d'après midi nous installons notre campement dans un pré fraîchement fauché après accord du fermier. Pas un bruit, nous dormons comme des bébés. (enfin certains bébés...)


Vendredi 11: réveil matinal, nous partons vers 7h45 après nous être approvisionnées en eau chez la fermière. Journée maussade, il fait beau mais le paysage est banal et il y a un vent défavorable. Nous atteignons Stade après 18km et cherchons à traverser l'estuaire de l'Elbe; hélas il nous faut monter plus au nord , sur 25 km pour trouver un ferry, ce qui rallonge notre trajet. Nous sommes attendus à Lubeck ce soir.
Vers 17h 30 nous avons parcouru 95 km mais il en reste encore 50, impossible! A Bad Bramsted nous allons chercher la gare et prendre le train...
Alors que je viens de traverser une voie ferrée, j'entends derrière moi un appel au secours de Marie! Alors qu'elle traversait la voie à son tour la 2ème barrière vient de s'abaisser sous son nez!!! La voila coincée entre les 2 barrières! Tant bien que mal elle essaie de passer son vélo dessous mais impossible; le train arrive mais ouf, il y a assez de place entre la vélo et les rails. Petite montée d'adrénaline et on repart vers la gare;   un jeune homme charmant nous obtient des billets pour Lubeck à l'automate. Sauf qu'il n'y a pas de train mais un bus!!!! Le chauffeur ne semble pas d'accord pour nous embarquer mais mon charme aidant il accepte. C'est quand même compliqué de monter les vélos, de les ranger entre les sièges sans déranger personne, de voyager debout en les tenant... au bout de 25km nous devons changer de bus mais notre chauffeur grognon est devenu charmant et il va négocier avec son confrère pour qu'il accepte nos vélos et celui ci tout sourire devant ces drôles de machines ne fait aucune difficulté. Nous arrivons au centre de Lubeck et trouvons rapidement nos hôtes d'un soir, une bande d'étudiants fort sympas. Quelle journée!

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