Dimanche, journée touriste! Nous avons sauté dans le premier bus venu qui passait près de l'hôtel, sans savoir où il allait mais coup de génie, il nous a emmené au centre ville où  nous voulions  aller! Nous avons découvert à pied les principaux centres d'intérêt cités par le guide du Routard. Ville qui au départ nous a rebuté mais qui mérite après réflexion de s'y arrêter.


Dans l'après midi nous avons repris nos montures pour nous rendre au camping  nord.. Pour cela nous avions interrogé au restau des  jeunes gens munis des dernières technolgies et ils nous avaient très bien conseillé sur le chemin à suivre depuis la gare du nord! Facile, à moins d'un km de notre lieu de résidence,  il y avait une piste cyclable qui traverse de magnifiques parcs mais qui malheureusement finit sur une autoroute! Par chance, une voie parallèle menant dans un centre commercial qui n'a rien a envier aux nôtres (Ikéa, carrefour, ....) nous permet d'atteindre le camping sans trop de  problèmes. par contre nous nous interrogeons sur le chemin à prendre le lendemain pour aller en direction de l'Ukraine sans prendre l'autoroute; ni l'employé du camping peu coopératif, ni nos voisins allemands, ni nos voisins anglais ne peuvent nous renseigner! Mais ces derniers nous réconfortent avec un verre de vin hongrois et deux sièges.

La nuit portant conseil le lundi nous poursuivons la route qui nous a ammené au camping et qui part vers l'est; nous traversons une banlieue chic puis nous nous  trouvons dans des embouteillages! Nous partons vers le nord,  traversons la campagne et arrivons sur un périphérique, un peu encombré, y compris par les piétons qui traversent! Mais cela nous conduit dans la bonne direction sur une route étroite surchargée de voitures, de camions, et on a très peur!

Enfin après quelques km de cet enfer, nous trouvons la nationale 3 celle que l'on cherchait. Attention une nationale ici ça ne veut rien dire, il y circule autant de charettes que de voitures.donc ça nous va!



Il n'y pas beaucoup de villages et encore moins  de lieux d"hébergements. Après 105 km nous nous arrêtons: une seule solution, dormir à côté de l'église!

 Bien nous en a pris car le sacristain qui passait par là nous a donné sa bénédiction. Puis il est revenu avec sa famille et ses amis pour discuter, l'instituteur était de la partie, il parlait un peu français , un peu anglais... et puis la météo s'en est mélée, gros coup  de vent attendu à 3 heures du matin, alors  nos protecteurs inquiets nous ont  trouvé une maison pour nous abriter, en face de l'église! Grand merci à eux, dommage, nous étions trop fatiguées pour poursuivre la conversion alors  qu'il y avait une nouvelle personne qui parlait espagnol , langue que nous maîtrisons un peu.
Avons nous trop bien dormi où la météo roumaine n'a t-elle pas la même fiabilité que la météo suisse, mais nous n'avons rien entendu du coup de vent!
Mardi,  grosse journée! Nous devons aller jusqu'à Braila si nous voulons un camping. Nous roulons donc 125 km, malgré un arrêt assez long pour cause de pluie; hélas, le camping, 5km avant la ville,  n'est pas tout à fait à la hauteur de nos attentes surtout au niveau sanitaires (et pourtant nous ne sommes pas bégueules).
Mercredi 12 juin, nous partons à Braila, nous cherchons la poste pour acheter des timbres; un vendeur dans son kiosque nous renseigne et nous fait ranger les vélos dans la cour derrière son lieu de travail, enfermés à clé, la confiance  n'est pas de mise! A notre retour il nous offre un café et discute des conditions de vie ici, il parle un peu français. Nous repartons vers Galati, sur la route nous rencontrons un cycliste photographe qui nous parle des dangers  de banditisme... Arrivées à Galati, une dame d'âge respectable (le nôtre) nous alerte sur les risques de se faire braquer en mimant un révolver! Sympa l'ambiance!
Alors nous fuyons vers la Moldavie mais pas pour longtemps car 3 km plusd loin nous sommes en Ukraine! Là ce sont les douaniers qui font preuve d'une grande méfiance à notre égard! Nos passeports circulennt de mains en mains, de bureaux en bureaux, nous devons ouvrir nos bagages, énumérer ce qu'ils contiennent et finalement nous avons le feu vert et les recommandations de prudence d'un jeune fonctionnaire! Mais ces recommandations ne concernent à priori que l'état des routes! Nous voilà rassurées mais pas pour bien longtemps car non seulement la route est pourrie mais un orage s'abat sur nos têtes! Aucun abri en vue, nous tendons la bâche au dessus des vélos et nous nous blotissons, dessous assises sur nos casques !
Vent violent, pluie, tonnerre, grêle, ont vite raison de notre abri de fortune! Après l'acalmie, nous repartons,  trempées, sur une route innondée, des torrents de boue dévalant sur les côtés.. l'ambiance n'y est plus nous arrêtons au premier village, qui possède un hôtel tout neuf, très propre, où nous louons une chambre avec WIFI pour 16 euros!

3 commentaires:

  1. Ça y est, vous commencez à avoir des prétentions... L hôtel mes chères ! Je plaisante. Allé, bon vent (et grêle et pluie et orage et...). Biz à toutes les 2
    Toche

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  2. Finalement vous auriez pu y aller en pédalo...

    Tintin

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  3. dis donc Annie on né te reconnaît plus
    est ce la pluie qui fait pousser ....tes cheveux?
    attention à né pas te faire arrêter pour " hooliganisme " ...

    bonjour des papimaminet de la baule
    jp a

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