Jeudi 18 : le vent s'est calmé et nous repartons; 9 km de côte puis  un tunnel à franchir et à la sortie un paysage magnifique; nous stoppons pour une photo mais le vélo de Marie se tient mal sur sa béquille (terrain en pente) et a la mauvaise idéée de lui tomber sur le pied gauche! Un flot de sang jaillit et une bosse toute bleue de la grosseur d'un oeuf se forme immédiatement; Nous prenons les mesures qui s'imposent: lavage, désinfection de la plaie, arnica tout le tour, bandage et nous repartons!Le vent est réapparu; vingt kilomètres plus loin un ferry est annoncé et nous nous précipitons pour le prendre et nous réfugier dans une ile (Pag); après 3,5 km de descente infernale dans les rafales de vent qui nous déséquilibrent, nous avons la mauvaise surprise de voir que le ferry ne mène pas à la bonne île et que la liaison avec l'autre ile par un autre ferry (selon ma carte) n'existe pas!
Remontée clopin clopan à pied en poussant le vélo pour aller prendre le bon  ferry 15 km plus loin. Ca fait circuler le sang dans les pieds (de Marie). Le vent continue, par sécurité, Marie pose le pied en pleine bourasque et son coussin de selle s'envole dans le ravin, moi je suis devant je n'ai rien vu! Elle est obligée de descendre dans les cailloux pour aller le récupérer, je m'inquiète de son retard et repart à sa rencontre....Décidément elle prend tous les risques! Nous atteignons enfin l'île de Pag et à la sortie du Ferry nous rencontrons un motard suédois qui nous félicite car il nous a vu sur la route et nous souhaite bon courage car il y a une montagne à franchir... en plus rien à manger: nous ne trouvons qu'un paquet de chips et des gateaux , le tout arrosé de coca, et nous attaquons la montagne pelée et caillouteuse en plein cagnanrd!





Le seul avantage c'est qu'il n'y a plus de voitures, sauf quand un ferry arrive (toutes les 2  heures) et nous les laissons passer.
Le soir nous posons notre campement à Simuni un joli petit port ; camping cher et caillouteux; nous y rencontrons un couple de bergeracois avec qui nous discutons de nos voyages respectifs; comme les précédents français ils nous mettent en garde sur la dangerosité de la route Split- Dubrovnic!

Vendredi 19 : journée plus calme, sans histoires! A midi nous rencontrons dans un bar un croate parlant français, ancien footballeur pro à Paris qui a ensuite émigré aux états unis et qui parle de la vie en Croatie.
Nous atteignons Zadar, une ville sans grand intérêt et nous partons camper quelques km plus loin; en chemin une marecedes qui arrivait en face se gare, un papy sorrt en courant, manque de se faire écraser et nous apporte des caramels pour "l'énergie"; trop drôle! Nous les acceptons malgré les conseils de nos parents (une petite fille ne doit pas accepter les bonbons donné par un vieux monsieur...)  Nous optons pour un petit camping sympa au bord de l'eau tenu par un homme qui vit 6 mois en Croatie et 6 mois en Australie...il se lamente car il ne sait pas quel pays choisir pour mourrir!!!! Nous y rencontrons notre jeune couple allemand qui nous ont sauvé la tente 2 jours plus tôt! En fait nous n'avons pas pris le même chemin mais sommes arrivés avant eux! (bien joué les mamies)

Samedi 20: Belle journée de 90 km, route sans difficultés, une petite averse à midi mais nous sommes à l'abri devant une école et le voisin nous invite à boire un café:difficulté de communication mais sympa quand même!; pendant notre repas nous sommes abordés par un couple de suédois en tandem, ils viennent de débarquer de Split mais au bout de 2 jours ils ont déjà des bandages aux genoux!!! Les pauvres! Et le plus dur reste à faire...
Arrêt l'après midi  dans la petite ville de Sibenik, d'abord on est samedi c'est le jour du shopping ensuite il faut aller à  la banque et nous retrouvons devinez qui? Nos jeunes allemands: ils nous poursuivent!
Le soir joli camping au bord de l'eau avec un patron très sympa qui nous prête des chaises et une table pour manger; magnifique couché de soleil,.petite biere au bord de l'eau, la vie est belle!!!

Dimanche 21: Route sympa, arrêt à Trogir à midi, jolie petite ville ancienne mais très touristique; nous roulons sur une petite route côtière très calme jusqu'à Split où nous déboulons sur une route à 6 voies avec des voitures partout! L'enfer! Nous prenons la route du centre ville plus calme, mais ce n'est pas celle qui mène au camping; nous rattrappons le bon chemin et arrivons sur le camping par la route de Dubrovnic et nous comprenons que ce  n'est pas raisonnable d'y aller en vélo!!! Mais notre décision était prise depuis quelques jours: nous irons en bus lundi  en laissant les vélos ici et nous repartirons de Split pour Ancone, en Italie, par le ferry de mercredi soir si tout va bien! Et qui narrive sur le camping? Nos jeunes allemands, qui ont toujours une longueur de retard mais bien sympas quand même!


1 commentaire:

  1. Et puis vous avez pas conclu avec la papy ds sa Mercedes? Une occasion unique.. bonne visite à Dubrovnik. Bises.

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