Mardi 16: Depuis que nous sommes en Croatie nous rencontrons de plus en plus de cyclotouristes: 1 couple de suisses, un français de Chamonix, un couple d'italiens, un allemand et chaque fois nous faisons un brin de causette sur nos programmes respectifs: Grèce, Istanbul, retour en Italie....
La route est toujours aussi belle mais le terrain accidenté: succession de côtes et de descentes, beaucoup de voitures et de camions. le temps est très incertain, à midi repli dans un bar car il se met à tomber des trombes d'eau et de grèle avec un grand vent.



 Sitôt l'acalmie nous repartons et nous arrêtons vers 18h dans un camping, ceux ci sont assez rares et il n'y a pas moyen de camper sauvage, d'un côté la mer, de l'autre la montagne.

Premier bain de mer dans l'adriatique avec des chaussons prêtés par une allemande car c'est plien de cailloux et de bêtes qui piquent, enfin c'est ce que nous avons compris...

Mercredi 17: une nuit d'enfer, un vent à décorner les boeufs, et le matin pas possible de partir, trop dangereux sur ce bord de route alors nous restons au lit jusqu'à 10h et après un petit déjeuné succint , nous achetons 24 h de WIFI pour s'occuper! Par contre le débit est faible et il faut à peu près 10min par photo chargée! Pendant ce temps notre tente s'envole, elle est ratrappée par nos voisins, un jeune couple allemand qui viennent nous prévenir en courant; nous la déplaçons dans un endroit plus abrité; nous déplorons la perte d'une sardine, notre préférée. Il parait que ça va durer 2 ou 3 jours? Nous allons partir au village à 2 ou 3 km d'ici à pied.
La vie du cyclotouriste  n'est pas toujours un long fleuve tranquille....
La fin de la journée se termine tout de même bien car nous rencontrons un couple de béarnais qui vient d'arriver et ceux ci nous invite dans leur camping car pour  boire un petit blanc local accompagné de pâté et suacisson maison. Nous passons un bon moment avec eux en échangeant sur la philosophie de la vie. Après quoi nous voulons manger une pizza au  bar du camping mais ceux ci n'ont rien d'autre à nous proposer que des steacks à un prix prohibitifs alors nous nous réfugions dans notre tente et dinons de pain et de fromage...



2 commentaires:

  1. pauvres petites francaises dans la tourmente ....ici il fait beau! Bon courage .
    A+.Martine

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  2. C'est vrai la pluie, le vent, quel constance dans l'adversité vous avez! Et nous, on est bien tranquille au boulot.

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